26-26 janv. 2024 Université de Lille, campus IMMD-LEA (Gare de Roubaix) (France)

Programme

Programme #TQ2024

Post-édition : Analyse, Réflexion et Application

 

8h30 ‒ 9h : Accueil et distribution des badges

9h ‒ 9h30 : Présentation du colloque

9h30 ‒ 10h : Geert Benoit (Yamagata) | Implementing MT and PE in a Translation Company: dreams & realities

In this presentation, I want to share the viewpoint and position of a translation company operating without in-house translators towards MT and Post Editing. What are the challenges, and why do translation companies still make less use of MT than the outside world believes? I will share the reasons behind the cautious approach adopted by translation companies, and provide insights into the nuanced landscape of machine translation services.

10h ‒ 10h30 : Perrine Schumacher (Université de Liège) | Vous avez dit post-editese ?

Dans le contexte de mutation technologique que connaît notamment le secteur de la traduction, nous proposons d’approfondir les connaissances sur la pratique de post-édition (PE) afin de contribuer à la réflexion sur l’intégration des outils de TA aux programmes de formation en traduction. Dans cette intervention, nous exposerons les résultats d’une étude visant à vérifier l’existence de caractéristiques propres à une langue de PE (post-editese) qui se distinguerait à la fois de la langue traduite et de la langue traduite automatiquement. Cette étude exploite un corpus tiré de deux expériences contrôlées menées avec des étudiant·es en traduction pour la combinaison de langues anglais-français. Nos résultats sont le fruit d’une combinaison d’approches quantitative et qualitative. D’une part, nous avons appliqué à nos données trois mesures linguistiques automatiques, à savoir la richesse lexicale, la longueur moyenne des phrases et l’équivalence syntaxique. D’autre part, nous avons procédé à une analyse comparative des erreurs relevées en langue traduite et en PE après évaluation de la qualité par des enseignant·es. À travers cette étude, nous souhaitons poser un regard traductologique et linguistique sur l’influence de la TA neuronale en langue cible après PE par des apprenant·es.

10h30 ‒ 11h00 : Pause café

 

11h00 ‒ 11h30 : Katell Hernandez Morin (Université Rennes 2) | Translationese, post-editese et qualité des communications traduites : Encadrement de la pratique de la révision et de la post-édition

Réviser ou post-éditer un document requiert un regard averti et distancié sur les phénomènes linguistiques, contextuels et culturels entrant en jeu dans une traduction spécialisée. Les deux activités visent avant tout à la correction et à l’amélioration de la qualité communicative des contenus, et non à l’évaluation quantitative de cette qualité via des grilles de mesure. Pourtant, le caractère hétérogène des pratiques et des usages, en révision comme en post-édition, selon les domaines de traduction, les outils employés et le contexte de la correction, appelle des cadres guidant les professionnels de la traduction en exercice ou en devenir. Nous étudierons les difficultés rapprochant ou éloignant les deux activités, les balises existantes et les stratégies permettant d’apprendre à dépasser le translationese, le post-editese et les écueils sémantiques, dans une approche intégrée de la traduction, de la révision et de la post-édition.

 

11h30 ‒ 12h00 : Sabrina Girletti (Université de Genève) | Travailler avec des textes pré-traduits : regards croisés sur la PE et la révision en contexte professionnel

Avec l’arrivée de la traduction automatique neuronale, les textes générés par les machines ressemblent de plus en plus à des traductions humaines. Ce changement de paradigme demande une analyse globale des implications associées au travail avec des textes pré-traduits par une machine ou par un humain. Dans cet exposé, nous allons explorer les similitudes et les différences entre la post-édition de la traduction automatique et la révision traditionnelle de la traduction humaine en contexte professionnel. En particulier, nous nous concentrerons sur les services linguistiques internes d’entreprises suisses pour examiner les pratiques adoptées par les traducteurs et traductrices salarié·es, ainsi que la satisfaction de ces professionnel·les dans l’accomplissement des tâches de post-édition et de révision.

 

12h ‒ 13h30 : Pause déjeuner

 

13h30 ‒ 14h : Natalie Kübler (Université Paris-Cité) | Apprendre à post-éditer des textes spécialisés par le corpus en contexte universitaire

Cette présentation s’articule autour de l’utilisation des corpus pour apprendre à post-éditer les sorties de traduction automatique de textes hyper-spécialisés. Nous mettons en œuvre une approche basée sur des corpus d’apprenants de la post-édition et des corpus spécialisés comparables en anglais et en français dans le domaine des sciences de la terre. Les apprenants de la traduction travaillent sur des exercices concoctés d’après le corpus d’apprenants de la post-édition des années précédentes et étiquetés à l’aide de la typologie d’erreurs MeLLANGE, dans une version améliorée. Ils post-éditent ensuite la traduction d’articles scientifiques. Nous discuterons les différences entre traduction humaine sur corpus et post-édition sur corpus, ainsi que l’attitude des apprenants face à la traductions automatique. 

 

14h ‒ 14h30 : Lise Volkart (Université de Genève) | La diversité des traductions à l’épreuve des algorithmes : la traduction automatique uniformise-t-elle nos choix ?

La traduction automatique s’impose désormais comme un outil incontournable pour les traducteurs et traductrices. Mais que savons-nous au juste du résultat de la coopération entre l’humain et la machine ? Les textes résultant de la post-édition sont-ils en tous points équivalents à ceux résultant d’une traduction purement humaine ? Des recherches ont d’ores et déjà montré que le recours à la traduction automatique pouvait influencer, entre autres, la richesse lexicale des traductions. Lors de cette présentation, nous détaillerons les premières observations réalisées dans le cadre d’une étude portant sur la diversité des solutions de traduction en traduction humaine et en post-édition. Grâce à une méthodologie permettant d’extraire, pour chaque mot source, l’ensemble des solutions de traductions proposées, nous avons pu analyser avec précision la diversité lexicale de la traduction humaine et de la post-édition sur un large corpus de traductions professionnelles.

 

14h30 ‒ 15h00 : Pause café

 

15h ‒ 15h30 : Isabelle Robert et Iris Schrijver (University of Antwerp) | La post-édition monolingue à l’ère neuronale chez les futurs traducteurs : une bonne idée ?

This paper examines the impact of source text (ST) availability on NMT post-editing(PE) by translation trainees. Research on the topic, prior to the advent of NMT, has been inconclusive. Koehn (2010) and Schwartz (2014) indicate that monolingual PE (MPE; no ST available) done by a domain expert with good language skills is equally effective as bilingual PE (BPE; ST available). However, Mitchell et al. (2013), Kovačević (2014) and Nitzke (2016) argue that MPE is only suitable for information gathering, not publication, due to many content-errors. Post-editing ­NMT is considered even more complex due to highly fluent NMT output, making it difficult or even impossible to detect omissions and semantic errors without access to the ST (Pym, 2019; Vieira, 2019; Pavlovic, 2021; Ragni & Nunes, 2021). For this paper, two groups of 9 Master translation trainees at UAntwerp were asked to post-edit bilingually or monolingually an NMT (L2 Spanish à L1 Dutch) on stock market events. Data-analysis focused on 47 incorrect items in the NMT. We will report: (1) the product score, i.e., the percentage of well-corrected items; (2) the process score, i.e., the percentage of well-corrected items and incorrectly corrected items; and (3) the detection score, i.e., the percentage of items for which keystroke logging data showed traces of detection.

NB : la présentation se fera en français (I. Robert) et en anglais (I. Schrijver)

 

15h30-16h : Magali Vidrequin (Université Rennes 2) |La traduction automatique dans la boîte à outils des traducteurs indépendants : une analyse des pratiques et des erreurs

La traduction automatique a révolutionné l'industrie de la traduction, et son adoption par les traducteurs indépendants est en constante augmentation. Cette communication explore la manière dont la traduction automatique est intégrée dans les pratiques des traducteurs indépendants, en mettant l'accent sur son intégration dans les outils de traduction assistée par ordinateur (TAO) et ses implications sur la qualité des traductions. Nous analyserons également des erreurs spécifiques liées à l'utilisation de la traduction automatique, en mettant en lumière les défis et les opportunités qui se présentent aux traducteurs indépendants dans ce contexte. Cette présentation vise à fournir un aperçu des résultats obtenus lors d’entretiens réalisés auprès de traducteurs indépendants, offrant ainsi un aperçu de la manière dont ces derniers intègrent la TA dans leur pratique, et à encourager la discussion sur les meilleures pratiques pour tirer parti de cette technologie.

 

16h-16h30 : Clôture

 

 

 

 

 

 

 

Personnes connectées : 2 Vie privée
Chargement...